Valentine Penrose (Valentine Boué) est née à Mont-de-Marsan dans
les Landes le 1er janvier 1898. C’était une poétesse et collagiste
surréaliste française.
Fille de
colonel, elle épouse en 1925 le poète, peintre et photographe anglais Roland
Penrose, l'un des introducteurs du Surréalisme en Angleterre.
Ils fréquentent les surréalistes parisiens, en
particulier Paul Eluard, Max Ernst et Joan Miró.En 1926, ses premiers poèmes sont publiés dans la revue "Les Cahiers du Sud".
Valentine Penrose, 1935 (Rogi André) |
En hiver 1929, au cours d'un voyage en Égypte, Valentine Penrose s’intéresse à un étrange gourou espagnol, le Comte Galarza de Santa Clara. Son adhésion à la philosophie de ce maître la conduira en Inde où il s’était établi.
Elle fait
une apparition dans le film de Luis Buñuel et Salvador
Dali « L’âge d’or » en 1930.
En 1936,
passionnée pour la philosophie de l’Inde et l’hindouisme, elle quitte son mari
pour vivre dans un Ashram avec la peintre Alice Rahon Paalen épouse de Wolfgang
Paalen.
Elle revient en Angleterre en 1939 et rejoint le groupe surréaliste de Londres.
Elle revient en Angleterre en 1939 et rejoint le groupe surréaliste de Londres.
En 1944,
elle s'engage dans l'armée française comme soldat de 3e classe. Elle est
envoyée en Algérie.
Après la
guerre, Valentine Penrose partage sa vie entre l'Angleterre, chez Roland
Penrose qui s'est remarié avec la photographe Lee Miller, et la France, dans sa
famille.
En 1962,
elle publie un récit historique sur Erzébet Báthory, surnommée la "Comtesse sanglante". Annoncé par Georges Bataille dans son livre « Les Larmes d'Éros »,
ce livre rencontre un succès public et impressionne les surréalistes.
En 1971, le
cinéaste Peter Sasdy s'en inspire pour son film « Comtesse Dracula », avec Ingrid Pitt dans le rôle principal.
Elle est
morte à Chiddingly, East Sussex en Angleterre, le 7 août 1978.
collage extrait des Dons des féminines, 1951 |
Extraits
« Les femmes dans le mouvement surréaliste » de Whitney Chadwick aux
éditions Chêne, 1986
Roland
Penrose vit sa première femme, la poétesse Valentine Boué Penrose, qu’il avait
rencontrée en 1923 comme une « déesse telle que je n’en avais jamais vue,
même en rêve, parée de tout le charme et de tout le mystère féminins ».
« Lorsque
nous vivions dans notre forteresse isolée, le château de Pouy, elle retournait
tout naturellement à sa nature profonde de magicienne bienveillante. Il
m’arrivait souvent de me réveiller et de constater que j’étais seul dans notre
lit, jusqu’au moment où, à l’aube, une jeune femme nue, souple et trempée de
rosée, me rejoignait ; elle me racontait alors les aventures qu’elle
venait de partager avec une famille de blaireaux entre rochers et les
chênes. »
« Il
est le feu il brûle et je suis l’eau je
noie
ô froide jeune fille
La terre est mon amie
La lune aussi sa servante
Ainsi nous visitant au fond de nos cavernes
nos repos sont langueurs loin de tout
accoudées
nous passons
longuement les nuits à nous connaître
autour de nos trois feux mystérieux et
frères. »
Herbe à la lune (G.L.M) 1935
Dons des Feminines |
A visiter:
La maison |
Dons des féminines |
Valentine Penrose funeral 5 déc 1930 |
Valentine Penrose et Antony Penrose, Farley Farm, 1939 - par Lee Miller |
Valentine Penrose par Roland Penrose, 1938 |
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