jeudi 17 janvier 2013

Valentine Penrose












Valentine Penrose (Valentine Boué) est née à Mont-de-Marsan dans les Landes le 1er janvier 1898. C’était une poétesse et collagiste surréaliste française.
Fille de colonel, elle épouse en 1925 le poète, peintre et photographe anglais Roland Penrose, l'un des introducteurs du Surréalisme en Angleterre.
Ils fréquentent les surréalistes parisiens, en particulier Paul Eluard, Max Ernst et Joan Miró.
En 1926, ses premiers poèmes sont publiés dans la revue "Les Cahiers du Sud".









Valentine Penrose, 1935 (Rogi André)











En hiver 1929, au cours d'un voyage en Égypte, Valentine Penrose s’intéresse à  un étrange gourou espagnol, le Comte Galarza de Santa Clara. Son adhésion à la philosophie de ce maître la conduira en Inde où il s’était établi.
Elle fait une apparition dans le film de Luis Buñuel et Salvador Dali « L’âge d’or » en 1930.
En 1936, passionnée pour la philosophie de l’Inde et l’hindouisme, elle quitte son mari pour vivre dans un Ashram avec la peintre Alice Rahon Paalen épouse de Wolfgang Paalen.
Elle revient en Angleterre en 1939 et rejoint le groupe surréaliste de Londres.










En 1944, elle s'engage dans l'armée française comme soldat de 3e classe. Elle est envoyée en Algérie.
Après la guerre, Valentine Penrose partage sa vie entre l'Angleterre, chez Roland Penrose qui s'est remarié avec la photographe Lee Miller, et la France, dans sa famille.
En 1962, elle publie un récit historique sur Erzébet Báthory,  surnommée la "Comtesse sanglante". Annoncé par Georges Bataille  dans son livre « Les Larmes d'Éros », ce livre rencontre un succès public et impressionne  les surréalistes. 











En 1971, le cinéaste Peter Sasdy s'en inspire pour son film « Comtesse Dracula », avec Ingrid Pitt dans le rôle principal.
Elle est morte à Chiddingly, East Sussex en Angleterre, le 7 août 1978.






collage extrait des Dons des féminines, 1951


 

Extraits « Les femmes dans le mouvement surréaliste » de Whitney Chadwick aux éditions Chêne, 1986
Roland Penrose vit sa première femme, la poétesse Valentine Boué Penrose, qu’il avait rencontrée en 1923 comme une « déesse telle que je n’en avais jamais vue, même en rêve, parée de tout le charme et de tout le mystère féminins ».
« Lorsque nous vivions dans notre forteresse isolée, le château de Pouy, elle retournait tout naturellement à sa nature profonde de magicienne bienveillante. Il m’arrivait souvent de me réveiller et de constater que j’étais seul dans notre lit, jusqu’au moment où, à l’aube, une jeune femme nue, souple et trempée de rosée, me rejoignait ; elle me racontait alors les aventures qu’elle venait de partager avec une famille de blaireaux entre rochers et les chênes. »



« Il est le feu il brûle et je suis l’eau  je noie
                     ô froide jeune fille
                  La terre est mon amie
              La lune aussi sa servante
    Ainsi nous visitant au fond de nos cavernes
 nos repos sont langueurs loin de tout accoudées
nous passons longuement les nuits à nous connaître
     autour de nos trois feux mystérieux et frères. »
                                                  Herbe à la lune (G.L.M) 1935

Dons des Feminines

 A visiter:









La maison


Dons des féminines








Valentine Penrose funeral 5 déc 1930

Valentine Penrose et Antony Penrose, Farley Farm, 1939 - par Lee Miller

Valentine Penrose par Roland Penrose, 1938





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