Ses monochromes sont étranges et empreints d'une forte charge symbolique, univers mystérieux et ambivalent que n'aurait pas renié Lewis Carroll et qui n'est pas sans évoquer parfois les images du chef-d'œuvre d'Andreï Tarkovski, 'Le miroir', film où chaque plan est conçu comme un tableau, indéfinissables reflets du subconscient.
"Tout ce que nous voyons cache quelque chose d'autre", écrivait Magritte.
La photo, celle du « renard musicien », m'évoque curieusement "La cicatrice intérieure", film de Philippe Garrel sorti en 1972, sorte d'apologie de la virginité et des origines du monde, qui mettait en scène la blancheur (celle des chevaux, celle des vêtements du petit Balthazar Clémenti ou de la tenue de Christian Aaron Boulogne, de la neige et de la glace, la blancheur de la peau de Pierre Clémenti et de celle de Nico...) mais qui surtout exaltait les éléments de la nature, l’eau, l’air, la terre...
Qui se souvient de la chanson du petit chevalier !?
Qui se souvient de la chanson du petit chevalier !?
Depuis les années soixante, Roberto Kusterle travaille dans le domaine des arts visuels, se consacrant à des œuvres de peinture et d'installation. Depuis 1988, son intérêt pour la photographie est devenu son principal moyen d’expression. Il vit et travaille à Gorizia
« Pour ses images, le photographe italien Roberto Kusterle n’utilise aucun artifice. L’univers qu’il crée est étrange, onirique. Ses mises en scènes s’immergent dans un monde proche du conte et des mythes où humains, animaux et minéraux se rapprochent dans une métamorphose poétique. »
http://elisandre-librairie-oeuvre-au-noir.blogspot.com/
http://www.abocaforecology.com/arte_en/kusterle.aspx
http://scriiipt.com/2011/08/inspi-les-photographies-de-roberto-kusterle/
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