Gouaches, aquarelles, collages papier
jeudi 28 juin 2012
mercredi 20 juin 2012
Constant Anton Nieuwenhuys
Constant Anton Nieuwenhuys est né le
21 juillet 1920 à Amsterdam. Peintre et urbaniste néerlandais plus connu sous
le nom de Constant, nom qu’il
utilisera pour signer ses œuvres. Il
fonda en 1948 avec Guillaume Corneille, Karel Appel et son propre frère Jan
Nieuwenhuys, l’Experimentele Groep in
Holland. Il fit aussi partie du mouvement CoBrA dont il fut le théoricien
en développant un programme en six points :
- Le réalisme, c'est la négation de la réalité
- qui nie le bonheur sur terre nie l'art
- pas de bon tableau sans gros plaisir
- la civilisation admet le beau pour excuser le laid
- le meilleur tableau est celui que la raison ne peut admettre
- l'imagination est le moyen pour connaître la réalité.
“New Babylon”,1969 |
Il entame sa carrière dans une école d'art industriel avant d'intégrer l'Académie des Beaux- Arts d'Amsterdam. Il part ensuite pour Paris où il peint «La Guerre ».Sollicité à ses débuts par Cézanne et Picasso, il est attiré bientôt par les techniques non figuratives. Il découvre l'œuvre de Joan Miró en 1946 à l'occasion d'un voyage à Paris. Au même moment, il rencontre le peintre Asger Jorn. La conjonction de ces deux événements est déterminante. Elle va détacher Constant de l'influence cubiste puis néo-expressionniste, pour l'amener à participer à la grande aventure de Cobra.
Il s'associe avec Corneille et Appel dans un
«experimentele groep» et co-fonde ensuite le groupe Cobra.
Karl Appel, Corneille et Constant avec quelques poètes, se
retrouvent pour expérimenter leurs idées et les publier dans la revue Reflex.
Bien que créé en réaction aux avant-gardes
parisiennes, c'est à Paris, au café Notre-Dame, que Cobra est officiellement
fondé le 8 novembre 1948. Pendant cette période, Constant exécute une peinture
violente, parfois douloureuse, dans laquelle les animaux occupent la situation
de victimes et manifestent un désir effréné de liberté.
Ainsi apparaissent, en 1949, les figures de l'Animal sorcier et du Chien
ou, en 1951, celles de Femme et animal.
La guerre devient ensuite le second thème de prédilection de l'artiste.
Adieu la P. |
Cette aventure ne durera que trois
ans, de 1948 à 1951, mais continue à faire du bruit, aujourd'hui encore. Le
groupe se disloqua en 1951. Constant s'était déjà retiré et vivait à Paris.
Farouchement
opposé à l'art abstrait, Constant appelle en 1949 à « remplir la toile
vierge de Mondrian même si ce n'est qu'avec nos malheurs ». Cela se
traduira dans son œuvre, en 1950-1951, par l'exploration de thèmes guerriers
réveillant les hantises alors refoulées par ses contemporains (Camp de concentration,
1950 ; Huit Fois la guerre,
1950-1951).
Après nous la liberté,1949 |
Il publie en 1953 un manifeste avec Aldo Van Eijck, Pour un colorisme spatial, et, durant quinze ans, il élabore des maquettes et des plans de sa ville idéale.
De 1958 à 1960, il devient membre de
l'Internationale situationiste et
fréquente Guy Debord. Il rompt en 1960 et se lance alors jusqu'en 1974 dans un
vaste projet urbanistique utopique et merveilleux, de cité idéale «New Babylon», où la vie échapperait aux
contraintes des métropoles modernes. Il s'agit d'inventer une ville nouvelle,
comme Piranèse, ville-labyrinthe, ville flottante. L'idée est née de l'étude du
mode de vie des gitans, qui affirment: «Nous sommes le symbole vivant d'un
monde sans frontières, un monde de liberté, sans armes, où chacun peut voyager
sans obstacles de l'Asie centrale à la côte atlantique, des hauts plateaux
d'Afrique du sud aux forêts de Finlande.»
aquarelle |
Projet conçu pour des habitants animés par le goût du jeu et de la fantaisie, débarrassés de l'esclavage des machines et des idéologies consuméristes. Ces projets se matérialisent par une série de maquettes, plans et documents abondant en structures géométriques et labyrinthiques. Sur ces bases, Constant rejoint le groupe situationniste et, en 1958, cosigne avec Guy Debord une déclaration sur l'urbanisme «unitaire». Ses peintures forment alors autant de propositions pour imaginer une cité idéale et visualisent cet urbanisme à venir par un chromatisme très libre d'associations, mais aussi par des formes et des compositions charpentées.
Barricade, 1949 |
Pour Constant, nous serons tous
«Homo Ludens» dans une société sans chefs et sans frontières qui ne serait plus
ni socialiste, ni capitaliste, une structure libre, dans un espace libre, où
l'homme ne serait plus une bête de travail, mais une créature en constant
regroupement et dégroupement, on n'aurait plus besoin de centralisation ni de
maîtres, il faudrait juste s'assurer que les idées passent des uns aux autres.
Cette société ludique serait libérée du travail manuel répétitif, qui serait
confié à des robots qu'on programmerait. On ne s'adonnerait qu'à des activités
qui font plaisir. Cette utopie donnera lieu à des dessins, des plans et des
superbes maquettes qu'on a pu revoir à Kassel en 2002, lors de la dernière Documenta, et qui impressionnèrent
beaucoup les visiteurs. La «New Babylon»
joua un rôle important dans la formation des architectes des années 70.
Chat, 1949 |
A partir des années 70, Constant opère un retour sur la peinture qu’il défendra fermement malgré ses détracteurs, loin du situationnisme et de New Babylon qu'il vient de quitter, encore plus loin du Cobra de sa jeunesse.
Constant zonder titel HGM |
Dans des espaces définis par de grands plans, l'artiste place de petits personnages en taches (La liberté insulte le peuple, 1975). Puis les personnages deviennent plus massifs (Cyrano déclare son amour, 1976) dans des tableaux de couleurs plus sombres. Illustrant des thèmes tragiques (le Procès, 1978) ou bibliques (la Samaritaine, 1984), l'artiste fait se mouvoir, dans de grands espaces, des personnages sombres aux visages presque effacés, parfois teintés de rouge.
Le Gemeentemuseum de La Haye a consacré à
Constant une rétrospective de ses peintures en 1980, le Rheinisches Landesmuseum de Bonn, une grande exposition en 1986, et
le Stedelijk Museum d'Amsterdam, une
rétrospective en 1995-96. Constant est représenté dans les musées hollandais
(Amsterdam, La Haye, Groningue) ainsi qu'à Vienne (musée du XXe siècle).
A l'automne
2001 une rétrospective au musée d'Antibes permettait de ressaisir le parcours
du Hollandais peignant et de mesurer,
par la même occasion, l'écart immense entre l'effervescence, tantôt joyeuse
tantôt révoltée des débuts et la grandiloquence des trumeaux mélodramatiques
des dernières années.
Il est mort à 85 ans, le 1er août 2005 à Utrecht
d’un cancer.
Deux oiseaux |
Femme avec chien,1949 |
J’ai Visité les Ours Blancs,1948 |
La petite échelle,1949 |
L'oiseau blanc 1948 |
Maskierte Ungehorsamkeit |
Opération collective (Situationnisme International) |
Constant. Nueva Babilonia. Entrevista con Laura Stamps from Museo Reina Sofía on Vimeo.
jeudi 7 juin 2012
vendredi 1 juin 2012
Wolfgang Paalen
Wolfgang Paalen est né le 22 juillet
1905 à Baden en Autriche. C’est un peintre surréaliste mais aussi poète,
théoricien et dramaturge.
Le père de Wolfgang Paalen, né en 1873 à Bisens en
Bohème, dans une famille de marchands, avait fait fortune à Vienne, s'intégrant
à la bourgeoisie juive de la moribonde monarchie austro-hongroise, et s'était
marié avec une actrice allemande, Emelie Gunkel. Wolfgang Paalen était l'aîné
de leurs quatre enfants.
. (Andreas Neufert
auteur de Wolfgang Paalen, From the Beginnings to DYN and the New York
School, Dresde, 2001, précise que son frère Hans Peter meurt de maladie en
1929 et que son autre frère Rainer tente en 1931 de se suicider dans la
bibliothèque de leur maison de Sagan).
En 1913 les
parents de Paalen s'installent à Sagan en Silésie, revenant pour l'été à Sagan.
Paalen va en 1919 à Rome, étudie en 1922 auprès de Leo Von Koenig à Tivoli, et
à Berlin, en 1924 auprès d'Adolphe Meyer. Travaillant d'abord dans le sillage
de l'Impressionnisme et de Cézanne, il fait la même année la connaissance du
critique Julius Meier- Graefe qui l'invitera à la «Berliner Secession » de 1925 et le peintre et sculpteur suisse
Serge Brignoni qui lui fera connaître l'art océanien.
De 1924 à 1926 Paalen séjourne à Paris où il
rencontre Max Beckmann.
À Munich, il
rencontre en 1927, Hans Hofmann, découvre Klee, subit l'influence de Braque et
se détourne de la peinture sur le motif. Il séjourne également à Cassis et à La
Ciotat.
1938 |
Gustav
Regler a décrit le comportement particulier du peintre, en ces années, à
l'égard de ses œuvres : « Il distribuait ses toiles à ses visiteurs,
ou les abandonnait sur place quand il déménageait. Quelquefois il les
détruisait dans un accès de mécontentement. Il est également caractéristique
qu'il n'ait commencé à signer ses peintures que lorsque les marchands le lui
demandèrent ». Dans les années suivantes, il préfère renoncer quelque
temps à la peinture plutôt que de se livrer à un art alimentaire.
Paalen
s'établit à Paris en 1929. Il y travaille avec Fernand Léger, rencontre Jean
Hélion et Hans Hartung et, participe au Salon
des Surindépendants.
1946 |
En 1930 il fait la connaissance de la poétesse
Alice Rahon avec qui il se marie en 1931.
Il travaille
en 1932 à l'Atelier 17 de Hayter, rencontre Peggy Guggenheim et d'autres
surréalistes.
Vers 1933,
il entame se période cycladique à la suite d'un voyage en Espagne où il
découvre les grottes d'Altamira. Le thème de la grotte qui réapparaît plus tard
(Lumière fossile, 1953) est caractéristique de cette époque.
Après sa
première exposition à Paris à la galerie Vignon en 1934, Roland Penrose lui
achète une toile et Paalen participe à l'association « Abstraction- Création» vouée à l'art
abstrait.
1938 |
En 1935
Paalen rend visite à Londres à Henry Moore et voyage en Grèce et dans les
Cyclades. Quittant « Abstraction-Création »
avec Hans Arp et Sophie Taeuber, il rencontre André Breton, participe à
l'exposition Dessins surréalistes et rejoint le groupe. À l'occasion
d'une enquête Christian Zervos le publie en 1935 dans Cahiers d’art (n° 14).
Béatrice perdue1858 |
La deuxième
exposition particulière de Paalen a lieu à la galerie Pierre en 1936, en
présence des surréalistes mais aussi de Vassily Kandinsky et Pablo Picasso.
« Il me semblait quitter une ambiance de sourds-muets, pour me trouver
enfin avec des hommes entiers. Dans le surréalisme seulement je trouvais
l'expérience entièrement vécue, l'héroïque essai d'une synthèse intégrale qui
n'admettait plus de séparation arbitraire entre l'expression plastique et la
poésie, entre la poésie et la vie » écrira Paalen en 1942 dans Farewell
au surréalisme. Il est invité par Breton à l'Exposition internationale du surréalisme à Londres. En marge de
ses peintures, Paalen crée alors des « objets
surréalistes », L'Heure exacte, exposé à la galerie Charles
Ratton en mai 1936 aux côtés d'œuvres de Picasso, Man Ray, Alberto Giacometti, La
Housse et Nuage articulé en 1937, Génie de l'espèce en 1938.
Vers 1937, Wolfgang
Paalen invente le procédé du « fumage »
qui, à partir des traces de fumée produite par la flamme d'une bougie sur la
surface d'une feuille de papier ou d'une toile fraîchement peinte, permet
l'interprétation, ou la suggestion, d'autant d'images involontaires, d'un
modelé vibrant et d'un noir velouté. Avec ce procédé, Paalen réalise ses
tableaux les plus spectaculaires : Paysage médusé en 1938, Combats
des princes saturniens, III en 1939.
Il s'agit souvent de paysages oniriques et fantastiques où la végétation semble
comme électrisée (Orages magnétiques, 1936) et étirée entre le ciel et
la terre. Des figures totémiques et fantomatiques
émergent
parfois de ces étranges compositions visionnaires. André Breton verra dans ces
« figures démesurées d'un théâtre d'ombre, les boucles à perte de vue de
la femme aimée dans les ténèbres. »
Il collabore
également à la revue Minotaure par
des illustrations pour Georg Christoph Lichtenberg et
Xavier Forneret (Le Diamant de l'herbe), aux éditions GLM (Guy Lévis
Mano), en 1938, par des dessins pour Les
Chants de Maldoror de Lautréamont. Paalen participe dans ces années aux
différentes expositions surréalistes et rencontre Marcel Duchamp.
Il retourne
durant l'été 1937 à Sagan, passe par Prague et la Bohême. Il expose en 1938 ses
nouvelles œuvres à la galerie Renou et Colle. Breton en écrit la préface.
Paalen participe également en janvier à l'Exposition
internationale du surréalisme à Paris, organisée par Breton et Paul Eluard
à la galerie Beaux-Arts. Responsable pour les installations de plantes et d'eau, il y présente Potence avec paratonnerre en hommage à Lichtenberg et, dans la rue surréaliste, un mannequin (robe de champignons et chapeau de chauve-souris).
ciel de pieuvres 1938 |
Le Dictionnaire
abrégé du Surréalisme qui en constitue le catalogue le définit comme «Le
castor de la treizième dynastie ». Il rencontre Frida Kahlo et Diego
Rivera durant leur séjour à Paris, et séjourne durant l'été à Varengeville avec
Breton pour qui c'est avec Óscar Dominguez,
Paalen, Esteban Francés, Matta Echaurren et Gordon Onslow-Ford qu'apparaît en
peinture « l'automatisme absolu ».
Dès 1938
Paalen avait décidé, à Munich, de quitter l'Europe.
Combat des Princes Saturniens III |
En 1939,
après une exposition à Londres à la galerie de Peggy Cuggenheim, il s'embarque
en mai pour New York où il rencontre Julien Levy, introducteur du surréalisme
aux États Unis, traverse le Canada pour découvrir sur la côte nord-est,
jusqu'en Alaska, les vestiges de la
civilisation des totems puis passe par San Francisco et gagne à l'automne
Mexico où il s'installe près de Frida Kahlo et Diego Rivera. Il commence à
écrire Paysage totémique. En septembre il arrive au Mexique où il
s'établit, fasciné par « la grandeur morose de ce haut plateau où la mort
est constamment plus présente que la vie, sa singulière qualité
« astéroïde ».
Etude pour paysage de totem de mon enfance - 1937 |
Avec André
Breton, alors mobilisé, et le poète et peintre péruvien César Moro, Paalen
organise en janvier 1940 l'exposition
internationale du Surréalisme à Mexico. Au printemps Julien Levy organise
sa première exposition à New York où Paalen rencontre Robert Motherwell, Adolph
Gottlieb, Jackson Pollock et Barnett Newman. De retour à Mexico il prépare des
visas pour les surréalistes demeurés en Europe. Abandonnant
le surréalisme et ses sortilèges oniriques, il entame vers 1941 sa période
« cosmique » et peint des tableaux composés de signes ordonnés pour
former des sortes de compositions totémiques formant souvent des triades :
Messagers des Trois Pôles, 1949 ; Trois Personnages, 1953, Selam
Trilogy, 1947, chargées d'un fort symbolisme cosmique et d'un certain primitivisme. Enrichissant de plus en
plus sa palette colorée (Fête mexicaine, 1949) il rejoint, dans les
années 50 le courant de l'abstraction lyrique par des voies personnelles :
périodes « tellurique » (1953) et « florale » (1958).
l'enclume 1952 |
Paalen
fonde, toujours en 1941, avec Gordon Onslow-Ford la revue « Dyn » (du grec « to
dynaton », le possible) qui comportera jusqu'en 1944 quatre numéros.
Principal contributeur, il y exprime ses idées sur le cosmos et son intérêt
pour l'art des indiens d'Amérique qui influence de plus en plus son travail de
peintre. Motherwell, qu'il introduit auprès de Breton, travaille auprès de lui
pendant plusieurs mois, traduit son essai sur L'Image nouvelle.
orages magnétiques 1939 |
Dans le
texte « Farewell au surréalisme » Paalen prend cependant en
1942 ses distances avec Breton. Les Nazis confisquent la même année la maison
familiale de Sagan. Avec l'aide de Motherwell Paalen publie en 1945 à New York
un recueil de ses principaux essais sous le titre Form and Sense et
l'année suivante y est éditée la première monographie de son œuvre, écrite par
le romancier allemand anti- nazi, Gustav Regler. Paalen développe à cette
occasion ses amitiés avec les artistes américains, Louise Nevelson, Barnett
Newman, Mark Rothko.
fumage, 1937 |
En 1947,
après son divorce d'avec Alice Rahon et son mariage avec Luchita Hurtado del
Solar dont il a fait la connaissance en 1943, Paalen obtient la citoyenneté
mexicaine.
Il se rend
en 1948 à New York et Chicago et prépare une exposition Dynaton à San
Francisco. En novembre et décembre il discute avec Motherwell de la fondation
d'une nouvelle école d'art avec Rothko et Clyfford Still et n'accepte pas la
proposition d'enseigner lui-même à San Francisco. Dans la «Mill Valley», il rencontre Henry Miller, Anaïs Nin et Jean Varda,
voyage au Mexique avec les Onslow Fords et Lee Mullican avec qui vivra Luchita
Hurtado del Solar, divorçant de Paalen en 1950.
Paysage médusé |
Après son
retour à Mexico et un voyage à travers leYucatan, Paalen travaille en 1951 à un
essai sur la culture olmèque qui est
publié en 1952 par Cahiers d'art.
Avec Maria Wilson il revient à Paris, loue l'atelier de Kurt Seligmann à la
Villa Seurat. Paalen et Breton se sont réconciliés, Breton ayant écrit en
novembre 1950 la préface (Un homme à la jonction des grands chemins) aux
peintures que Paalen expose à la galerie Pierre.
soeurs obsidiennes |
Le peintre
participe de nouveau à l'activité du groupe et, avec d'autres de ses membres,
séjourne en 1953 chez Breton à Saint- Cirq- Lapopie durant l'été.
En 1954 la
galerie Villand et Galanis présente une nouvelle exposition de Paalen qui
collabore à la revue « Medium »
(« communication surréaliste » dirigée par Jean Schuster et José
Pierre J)
notamment, pour son deuxième numéro, par des illustrations, introduites par un
court texte de Breton.
Taches solaires |
À la fin de
1954 Paalen, après un voyage en Allemagne, retourne au Mexique, achète en 1955
une petite maison à Tepoztlán, près de Mexico, puis une hacienda près
de Mérida, dans le Yucatan. La maladie entrave alors durant trois années sa
recherche picturale.
Dans la nuit
du 23 septembre 1959, sur les hauts-plateaux, il se suicide avec un revolver,
« après avoir laissé une lettre à son auberge pour demander que l'on aille
rechercher son corps ».
Rencontre sur une plage, 1936, dédicacée à André Breton |
http://www.all-art.org/art_20th_century/paalen1.html
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